Black Girls From Laval

BGFL #112 avec Rychesse | LES JUIVES ONT DES VRAIS CHEVEUX?

Naï (Aïcha Black), Christle et LauToTheRey Episode 111

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Imaginez être persuadé que votre star préférée a besoin de vous et que vous êtes prêt à débourser une somme colossale pour l'aider. C'est exactement ce qui est arrivé à Anne, notre héroïne involontaire, tombée dans les filets d'un escroc se faisant passer pour Brad Pitt. Ensemble, avec son avocate, Anne s'attaque maintenant aux institutions bancaires qui auraient dû l'avertir des transactions douteuses. Un vrai casse-tête juridique qui soulève des questions cruciales sur la protection des consommateurs face aux arnaques numériques.

Ensemble, plongeons dans la richesse des échanges humains, malgré les distances géographiques et les préjugés sournois qui jalonnent notre quotidien. À travers des anecdotes pleines de vérité et de drôlerie, nous explorons comment les microagressions peuvent se cacher derrière des "compliments" bien intentionnés. Des histoires qui nous rappellent l'importance de cultiver un dialogue sincère et constructif sur les stéréotypes, pour mieux naviguer dans un monde où l'apparence et les attentes pèsent lourdement.

Nous abordons aussi la question brûlante de la diversité et de l'inclusion dans le cinéma et la société. Pourquoi ne pas imaginer nos films classiques réinterprétés par des acteurs issus de milieux divers pour mieux refléter la beauté de notre mosaïque culturelle? Enfin, nous n'hésitons pas à pointer du doigt l'appropriation culturelle et les standards de beauté occidentaux qui limitent les opportunités pour tant de personnes. Joignez-vous à nous pour cette conversation essentielle sur le besoin d'une prise de conscience collective et un changement systémique.

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Speaker 1:

Bon, est-ce que tu écoutes les nouvelles? Pas les nouvelles, mais est-ce que tu as regardé sur TikTok? Est-ce que tu as vu la nouvelle à propos d'une âne et d'un bras de pite?

Speaker 2:

J'ai vu circuler rapidement.

Speaker 1:

Ok, Parce que pour les gens à la maison, pour quelqu'un qui n'est pas au courant, même moi, je ne vais pas rentrer dans mon chapeau parce que je n'ai pas été chercher le détail. Je veux vraiment enlever mes lunettes, mais à chaque fois que je les enlève, je ne vois rien. Il faut que je les remette. J'ai une nouvelle. Il y a une certaine Anne qui s'est faite arnaquer parce qu'il y a regardez, je vais vous lire ça dit. Ça, c'est un extrait d'un article du Huffington Post. Dans son témoignage, Anne révèle avoir versé au total 830 000 euros à un interlocuteur qu'elle pensait être Brad Pitt. Ce dernier l'a contacté sur Instagram puis, après lui avoir apporté des fausses preuves de son identité entre parenthèses, papier d'identité, mail de ses proches, etc. A commencé à lui faire des déclarations d'amour. 830 000 euros, c'est 830 000 US, quasiment, C'est quasiment un million en Canadien.

Speaker 3:

Ils ont réussi à traquer le faux Brad Pitt. Non seulement ils l'ont localisé, mais ils ont découvert qu'il n'était pas seulement un faux Brad Pitt, car en effet, il s'est fait également passer pour Keanu Reeves. John Wick, neo habite en fait au Bénin. Alors, toujours selon Marwan, le suspect aurait fait une trentaine de victimes, mais avec ses 830 000 euros, anne est celle qui a perdu le plus d'argent. Le brouteresse accompli serait entre 20 et 27 ans.

Speaker 2:

Qu'est-ce que tu en penses? Au début, je n'y croyais pas. Mais là, comme la source vient de TF1, là je suis comme OK. Mais après ça, je me pose tellement de questions par rapport à cette âne qui d'ailleurs est ma thématique. Est-ce qu'ils?

Speaker 1:

t'ont dit c'était en combien de temps.

Speaker 2:

Non.

Speaker 1:

J'ai oublié de checker Attends. Je vais regarder vite. Non, mais 830 000. 1 million canadiens, madame, tout ce qu'on pourrait faire avec ça, beaucoup. Et elle, elle l'a juste envoyé Parce que, si t'es pas au courant, la chose c'est que Brad Pitt a fait semblant qu'il Ben, brad Pitt.

Speaker 1:

La personne qui faisait semblant d'être Brad Pitt fait semblant d'être un Brad Pitt malade, disons qu'il avait besoin d'aide avec ses billes médicaux. Brad Pitt qui va demander à des Français de lui payer ses Ça? là, c'est tout un nouveau sens à Wishlist. Il y a une Wishlist de 830 000 euros que tu lui envoies.

Speaker 2:

De toute façon, ça a été fait. Il a délapidé l'argent de cette femme-là en un an et demi En un an et demi.

Speaker 1:

Oui, son mari est riche Un an et demi, un an et demi, oui, elle et son mari.

Speaker 2:

elle est riche riche elle, Peut-être qu'elle elle est riche, riche comme ça, parce que moi, j'aurais été le mari de cette femme-là, puis j'aurais vu des sommes astronomiques sortir du compte en banque, Je me serais posé des questions là, Qu'est-ce?

Speaker 1:

que tu fais avec ça. T'imagines, tu prends 830 000 euros dans le compte de ton mari pour ta maîtresse, pas d'un coup.

Speaker 2:

en plusieurs mois, plusieurs versements.

Speaker 1:

Faire des virements à bras de pite. Quand même, il faut le faire.

Speaker 2:

C'est là que tu te demandes où va l'imbécilité de l'homme.

Speaker 3:

Eh bien, marouane est confiante qu'elle va récupérer son argent Car, en effet, anne, qui est maintenant représentée par l'avocate Lorraine Anna, a entamé des procédures juridiques contre sa banque puisqu'elle n'aurait pas respecté la loi Traquefin. Donc, leur argument, c'est que les banques auraient dû prévenir les autorités en voyant de t de milliers d'euros, pas des petits virements par ci par là, des gros virements, mais apparemment, rien n'aurait été fait, personne n'aurait été averti, ses comptes n'ont pas été bloqués, alors qu'elle aurait pu être une femme qui finançait du terrorisme. maroines a tenu à expliquer que anne avait survécu un cancer du cerveau, que c'est pourquoi elle avait été attendri lorsque brad pitt lui avait dit qu'il était atteint du cancer durant et qu'en plus de ça, elle ne savait pas ce qu'était l'IA, elle ne savait pas ce que c'était le deepfake.

Speaker 2:

Ma bad, là, de dire ça aussi cru, mais où va la stupidité de l'homme? Enfin, moi, tu te poses pas des questions, malgré l'épreuve, malgré Hé.

Speaker 1:

Richesse. C'est parce que non, non, non, non, non, un manet là, il a envoyé l'épreuve et l'air fake, ça, c'est pire encore. Une photo dans un lit d'hôpital, le truc que normalement, il y a dans la bouche pour respirer, dans la photo, il y a dans le menton. Monsieur madame, tu es resté par le menton. Maintenant, les gens Numéro deux Le le, ils ont OK. Et maintenant, quand Brad Pitt a, comme, montré sa nouvelle blonde, genre, elle était comme oh, mais tu me trompes. Mais là, dis-moi, t'es avec elle. Mais là, on s'en voit sur cette photo, que tu l'embrasses. Arrête de me mentir. Est-ce que t'imagines? T'es chez vous? puis t'es comme non, non, je l'embrasse pas. Elle t'envoie une photo de TMZ Magazine. Mais oui, regarde, tu l'embrasses. Non, non, non, non, c'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est du montage, c'est du montage. Ils envoient un genre de AI style Breaking News, breaking News que tu fais ton même Snapchat.

Speaker 1:

Oui, Breaking News qui dit oh non, brad Pitt se fait arnarquer. Il y a une fausse news qui dit qu'il sort avec un tel. Mais non, c'est faux. Son cœur est pris d'amour pour une certaine Anne. Et tu vois dans le téléjournal, le fait du téléjournal. Tu sais quand c'est AI genre la face, t'as pris une photo de face, mais il n'y a rien de profil Et de profil. C'est comme si ça.

Speaker 2:

D'un point, elle a lapidé l'argent de son divorce. C'est simple.

Speaker 1:

Imagine apprendre ça Là tu es le mari, encore marié avec elle, puis tu es comme ben, c'est fini.

Speaker 2:

Elle ne peut pas réclamer de l'argent de divorce.

Speaker 1:

Non, Tu as tout dépensé? Demande à Brad Pitt.

Speaker 2:

Mais le pire, c'est que c'est comme Non, mais je pense au vrai Brad Pitt, si je suis le vrai Brad Pitt, puis l'histoire d'eux-mêmes devient nationale, internationale. Pauvre, madame, moi Brad Pitt, là est-ce que je m'en vais aider cette femme-là pour de vrai?

Speaker 1:

Je pense que si j'étais Brad Pitt, tu sais c'est quoi que je me dirais dans ma tête J'ai manqué 830 000 euros.

Speaker 2:

Il a appris ce que c'est à Brad Pitt. C'est correct.

Speaker 1:

Oui, mais c'est jamais. Il n'y a jamais trop. It's never enough. Elle a donné à quelqu'un. Ça aurait été aussi bien d'aller à lui. Maintenant c'est quelqu'un d'autre qui a pris son argent à lui. C'est comme si la personne l'a fraudé lui aussi. Le fraudeur qui a pris les 830 000, envoie une cote à Brad. Tu as pris son nom et son image. Envoie une cote.

Speaker 2:

Mais qui t'a dit de devenir populaire? Qui t'a dit d'être riche? Qui t'a dit de devenir populaire? Est-ce que quelqu'un va essayer de se faire penser pour Aïcha? Non, quelqu'un va essayer de se faire penser pour Richard? Non, est-ce que tu imagines? C'est Loki. On l'a dit.

Speaker 1:

The guy is Les messieurs d'Afrique qui aiment les Apu-Tchou. Si vous faites passer pour moi, allez chercher leur argent. Eux. C'est juste eux qui vont donner. C'est les princes africains qui aiment les Apu-Tchou.

Speaker 2:

On sait pas, on ira au Ghana peut-être chaque jour, je me fais inviter en Afrique.

Speaker 1:

Moi, est-ce qu'ils m'envoient vraiment le billet? Non, absolument pas. Si ils restent, on te donnerait le billet. Ça dépend, dans le sens que si c'est dans un contexte de travail, of course, je pense que j'irais visiter, si c'est juste le billet, puis ensuite je paie toutes mes affaires là-bas. Non, tu sais, mais vraiment dans un contexte là de travail, comme J'ai un salaire, je veux dire. Puis, bien sûr, il y aura des conditions, genre il faut gêner quelqu'un, je peux pas aller tout seul me faire kidnapper dans un pays. Il y a des conditions de même.

Speaker 2:

Mais sinon, oui, je dirais toi, tu dirais pas, tu voudrais pas être mon accompagnatrice. Non, tu vas me laisser toute seule qui t'a envoyé l'argent de mon argent et si je réuss'ai pas eu 830 mille euros pour m'accompagner.

Speaker 1:

Pardon si je réussis à se doyer un monsieur la 8 je suis déjà allé auée. C'est elle la douanière.

Speaker 2:

J'attends. Elle est au port. J'ai deux bagages. Je t'attends, on y va seulement. On ne regarde pas derrière, on y va Je t'en donne. Baga-ba, baga-ba. Il faudrait vraiment qu'il soit sûr de l'hôtel D'avoir un plan Quand c'est des gros voyages comme ça.

Speaker 1:

Je pense que Je regarde trop d'affaires de sécurité qui disent juste Ils t'envoient les sous, mais c'est toi qui fais tes arrangements toi-même. Il ne faut pas qu'ils sachent où tu vis, il ne faut pas qu'ils viennent te kidnapper le soir. C'est comme je vais chez moi.

Speaker 2:

Je trouve ça bien ouais, comme ça, au moins, il n'y a aucun, tu n'as pas de surprise, tu n'auras pas une chambre qui est laide. Tu sais que c'est Exactement là. Tu sais, ouais, je trouve ça bien si tu envoies l'argent, puis toi, par contrat, tout est signé, ton dépôt est là, ta chambre est louée, il y a quelqu'un? je voudrais pas, je voudrais un chauffeur, mais en même temps louer mon auto, pas moi même avec. On est à l'ère du gps. Là fait que ça on dirait moi même.

Speaker 1:

Donc, bienvenue, oulako, tout le coup, tout le monde, bienvenue à Black Girls from Laval. Aujourd'hui, on reçoit une de mes amies que j'aime beaucoup, mais que je vais jouer dans cinq minutes. Donc, avant de commencer l'épisode, avant de commencer la programmation régulière, j'aimerais remercier Eros et compagnie, notre sponsor de l'épisode d'aujourd'hui. Avec le code promo BGFL15, économisez 15% sur tout ce que vous achetez, spécifiquement la ligne rose, c'est ma ligne préférée. Vous avez comment dire à chaque fois que vous achetez, nous, on reçoit une petite commission, qu'on fait quoi, qu'on donne à la clinique juridique de Saint-Michel, puis on va éliminer le racisme et l'orgasme à la fois faut pas leur dire qu'on a dit ça.

Speaker 1:

Je sais pas s'ils vont s'associer, mais moi je le dis est-ce que tu penses que les organismes refusent d'être dons? je refuse, ça peut pas être refusé d'être dons. Là, c'est trop d'assurant. Donc, si tu, à qui on fait confiance, on leur donne la main, ils nous redonnent un bras et un squirt.

Speaker 1:

Oh well, non, mais celle qui squirt, celle qui squirt, si vous voulez. Il y a un super drag qui s'appelle la Splash Dry, quand tu fais trop de plaisir et que tes plaisirs deviennent une fontaine où ton lit est protégé, et puis, grâce à le BGFLK, tu économises 15% de rabais. Moi, je vous dis c'est ma compagnie préférée, c'est peut-être la compagnie qui me préfère aussi. Je pense que c'est. J'ai juste de l'amour pour Eros, et tout le monde devrait avoir de l'amour pour Eros. Est-ce que tu vas avoir de l'amour pour Eros aussi Dès?

Speaker 2:

qu'on retourne au studio.

Speaker 1:

elle va avoir des jouets. Je vais lui donner un cadeau. Elle va te saisir Est-ce que tu sais que j'ai pas de jouets? Bien, tu vas devoir en avoir maintenant, grâce à Eros et compagnie. Tu iras sur le site, tu regarderas, puis tu me diras lequel tu veux gagner, et là, on va te faire gagner par hasard. Quoi? Ah oui. puis, quand je dis jouet, c'est pas forcément, c'est pour dire d'être un jouet. Ça peut être des huiles à massage. là, si tu veux, tu comprends.

Speaker 3:

Ça peut être des jets?

Speaker 1:

Non, mais c'est dans le sens que regarde le site, regarde ce que tu veux, parce que, numéro un, c'est pas tout le monde qui est des filles qui nous regardent. Numéro deux, c'est pas tout le monde qui a besoin, forcément, de se faire pénétrer par des objets.

Speaker 3:

il y a des gens qui aiment pas ça.

Speaker 1:

Mais il y a d'autres sortes de choses, il y a de la lingerie, tu comprends. Il y a des préserves actives. Si jamais tu vois des humains mâles et que t'as besoin de protection, well, je sais pas, moi I don't know, i don't know your virgin life, i don't know.

Speaker 3:

Donc, vaginal Life, donc, madame Richesse qu'est-ce que tu fais dans la vie?

Speaker 1:

C'est qui qui présente toi pour le public?

Speaker 2:

Merci, aïcha, de m'inviter à ton podcast. Salut toute l'équipe. Mon nom est Richesse. Je suis une passionnée de la vie de l'être humain. Dans le fond, j'aime informer, dialoguer, converser, instruire le monde sur différents sujets. J'aime avoir ce contact avec l'être humain et vraiment partager de la positivité, encourager le monde à se surpasser puis d'aller de l'avant. Qui est richesse? c'est encore à découvrir. Je suis un tout et un ensemble, mais je suis tout sauf rien.

Speaker 1:

Je suis tout sauf rien, J'aime ça. Bienvenue, bienvenue Richesse. vous savez c'est quoi aussi son problème dans la vie? Elle n'habite pas à côté de chez moi.

Speaker 1:

Ça là, c'est son plus grand défaut. Regardez ma tête. J'aurais pu avoir une belle paix, bien placée, baby hair, long, bouclé, frisé. mais non, madame, elle fait quoi? Elle habite dans une autre ville. Dis pas quelle ville, parce que ça pourrait donner trop d'intérêt pour moi. Dis pas quelle ville, ok, la clounette a décidé d'habiter dans une autre ville, ou peut-être c'est moi qui n'habite pas dans la bonne ville dans le fond, c'est toi qui n'habite pas dans la bonne ville, oh wow son plus grand défaut, c'est que je n'habite pas à côté de chez elle écoute, je fais mon office personnel tous les matins.

Speaker 1:

Oh, la vie serait belle.

Speaker 2:

La vie serait bien Comme Missy.

Speaker 1:

Elliot.

Speaker 2:

Qu'est-ce qu'elle dit, Missy Elliot?

Speaker 1:

Elle me semble qu'avant elle disait qu'elle avait une maquilleuse tout le temps, tous les matins.

Speaker 2:

Mais ta maquilleuse que tu as trouvée est super. Je t'adore tout le monde. Oui, J'aime comment elle fait tes yeux, ton teint, tout Merci. Tu vois, elle est proche de chez nous, Il manque juste toi, déménage ma tabarnak, je ne viendrai pas dans ton coin, richard c'est pas gentil ça c'est pas gentil, c'est pas gentil.

Speaker 1:

J'ai passé la première question avant de me chicaner pour vrai. Vas-y, je viendrai pas dans ton coin. Ça, c'est du bullying, c'est de la protection c'est bien fucker ton coin. Oh, ça se peut. J'ai un de mes clients qui me dit toujours ça il attend juste que je déménage pour me voir. Je suis tellement dead pour lui il est comme je ne viendrai pas chez toi. Ce reste là, je suis comme Bella paye moi l'autre appart. Je ne comprends pas. Je ne peux pas te déménager pour te voir une fois par mois.

Speaker 2:

Oh, il faut payer, non money, no candy oh, paye moi l'appartement ailleurs je vais vivre.

Speaker 1:

Où est-ce que tu payes?

Speaker 2:

je suis qui pour t'empêcher de payer 830 000 euros qu'il y en a un qui a eu là c'est pas ça son problème, c'est pas ton appartement le problème, c'est un autre problème qu'il a Non, pour vrai, junior, c'est juste parce qu'il habite à l'autre bout du monde.

Speaker 1:

Troupe d'attention, Il habite à l'autre bout du monde, c'est à cause du trafic, pour vrai. C'est même pas à cause de mon coin, nécessairement.

Speaker 2:

Au nom de le pays qui fly away je dis que c'est quoi?

Speaker 1:

je sais que quand j'étais dans une autre ville. Il venait me voir son or de dîner en ex-coach. Ok, je vais demander c'est quoi ton problème ici? OK, i'm ready. Ah, si, je vais lui demander Est-ce qu'il y a un cliché raciste ou une question que les gens te posent tout le temps et comment tu y réagis? Attends. Un cliché ou un stéréotype raciste que les gens te disent genre Ah, un cliché ou un stéréotype raciste.

Speaker 2:

que les gens te disent ah, facile, t'es belle pour une noire t'aimes-tu ça entendre ça?

Speaker 2:

non, alors là, pas du tout. Écoute, ma mère est belle. Pourquoi pour une noire? pourquoi diminuer la noire? pour une noire, tu es belle, c'est comme une microagression, c'est comme un compliment, un compliment justement, non nécessaire à mes rouilles. Je n'ai pas besoin d'entendre ce genre de phrases. Tu es belle, tu es belle tout court, tu parais bien, tu fais du sens, tu rayonnes. Ça c'est des compliments, mais pour une noire, c'est comme diminuer la noire. Alors, est-ce qu'on dirait ça à une caucasienne T'es belle pour une caucasienne.

Speaker 1:

J'entends pas souvent celle-là, mais C'est quand même intelligent pour une femme. mais tu vois, si on leur dit ça, ils vont être vexés, fixé, Mais ils vont même du même coup.

Speaker 2:

tu ne te doutes, t'es belle peau de noir, C'est comme dire à un homme en tout cas, c'est beau.

Speaker 1:

Pour un. Ah, t'as quand même un correct pour un blanc.

Speaker 2:

Ah, ouais, c'est quand? tu sais? ben, vraiment, non, c'est ça, c'est des clichés que j'entends beaucoup. Tu parles bien pour une noire, tu t'exprimes bien, t'es différente des autres noires. J'ai jamais compris. Je suis née en Haïti. Je suis même pas québécoise, je suis même pas née au Québec, je suis née en Haïti. De quoi tu me parles? pour une noire? je suis insultée, moi, je le vois. De quoi tu me parles Pour une Noire?

Speaker 1:

c'est? Je suis insultée là. Non, non, Moi je le vois comme une insulte là, sincèrement, Ça veut littéralement dire normalement, les autres Noires ne savent pas parler et sont laides, Mais toi, t'es l'exception. C'est comme OK, thanks, Merci pour tous les Noirs. J noir. J'avais écrit justement une joke là-dessus. J'étais comme OK, ma mère est laide, ma tante est laide, ma grand-mère est laide, ma famille est laide, Tout le monde est laide, sauf moi, chez moi Et de tout le pays d'Haïti. Tu rentres dans le pays, là, tout le monde est laid.

Speaker 2:

C'est pour ça qu'il faut commencer à éduquer notre société, surtout les jeunes enfants, dès l'enfance, parce que ce n'est pas normal à 55 ans que tu ne sais pas qu'il ne faut pas toucher aux cheveux d'une femme noire, puis que c'est dégradant. C'est une micro-agression, ça ne se fait pas, c'est un manque de respect. Tu comprends Le racisme comme je le vois. C'est le racisme comme que je le vois, c'est beaucoup d'ignorance.

Speaker 1:

Malheureusement pour nous. ouais, ouais, ok. Si t'avais l'opportunité de réécrire un rôle pour un film pour une personne raciste, ce serait quoi?

Speaker 2:

Je mettrais une femme ou un homme en tête d'affiche, ça serait soit un super héros, bien une femme entrepreneur, un leader, quelqu'un qui bosse, quelqu'un qui est imposant, qui a de la notoriété, et c'est lui qui mène la vie, t'as-tu un film ou une série en tête qu'on pourrait remplacer le personnage direct Swip. Off with your head. J'aime pas ton Olivia Pope là, mais je sais pas. J'aime bien Cookie, mais le problème que je vois dans les films Qui, cookie, cookie, lion.

Speaker 1:

Empire.

Speaker 2:

Non, non, non, pas quelqu'un qui est déjà noir À la maison.

Speaker 1:

tu me dis Superman. on remplace Superman par un Superman noir Ce personnage qui est blanc, qui est on top, mais que tu veux qu'on le remplace.

Speaker 2:

J'en ai plein, c'est parce que là, je suis en train de faire la tournée dans ma tête Attends une minute là. Je pense à Zena, je pense à Hercule, je pense à Zena je pense à Hercule.

Speaker 1:

je pense à Hercule, ce serait bon. Tarzan, un black Hercule.

Speaker 2:

Tarzan est blanc.

Speaker 1:

I never understand that, mais c'est des blancs qui l'ont droppé, c'est pour ça.

Speaker 2:

OK, je me calme, je me calme, je me calme. Blanche Neige et la seule personne qui l'a retrouvée.

Speaker 1:

C'est un autre Blanche Neige, pour voir les Blanches se retrouvent partout. Mais Blanche Neige, comme oui, ça je te dis. Ce serait mon rêve. L'affaire Albinos, comme si c'était deux parents noirs qui pisent un bébé Albinos ils sont dans la tribu.

Speaker 1:

Ils sont dans la tribu en Afrique. Ah, j'aimerais trop ça. C'est comme mon, c'est mon fétiche, mais C'est mon fétiche de série. Mais d'un autre sens, je pourrais pas jouer le rôle, parce que Connecter albinos, je suis, parce que je suis trop noire pour jouer le rôle d'une blochette noire, mais albinos, moi, j'ai l'impression de réfléchir franchement moi, j'essaie d'imaginer l'impératrice Sissi.

Speaker 2:

Oui, ça, c'est le film de ma maman et moi, j'aimerais ça, que l'impératrice Sissi soit une femme noire qui vienne de Vienne et puis, vraiment, qui va épouser le roi de l'Autriche, puis qu'il y a tous ces gens-là autour de lui, puis qu'elle est obligée de faire face à la cour. Ah, ouais, ça, là, toutes les quatre, toutes les quatre vidéos. Oh, mon dieu, ça serait trop top. L'impératrice ici, en black yeah, juste pour richesse.

Speaker 2:

Si il y a quelqu'un dans la salle qui est producteur, on produit ce film mais il faudrait prendre tous les grands méga tulleurs white et les mettre black, avec toute sa tête. Là vous avez compris, ouais ça?

Speaker 1:

serait vraiment ça et les mettre black Avec toute sa tête. Là, Vous avez compris? Ouais, Ce serait vraiment ça Put the will in black. Mais ce serait le fun. C'est la même façon que les gens mettons, ils traduisent, Ce serait le fun qu'on les recaste, Qu'on fasse des films originaux aussi, Mais qu'on fasse aussi des films comme tu dis, que c'est comme si, mettons aux États-Unis, c'est correct, là ils sont tous blancs, ils ont l'infime blanc, mais que quand on le rachète dans d'autres pays, qu'on le rachète en Haïti, c'est des acteurs haïtiens qui le jouent. Si tu rachètes le scénario, moi je trouverais ça bon.

Speaker 2:

Tu sais, je délire comme ça, là, put everything in d'accepter la diversité telle qu'elle est, de l'embrasser et de ne pas la diminuer ni de la bloquer dans son avancement. C'est vraiment que tout le monde a sa place dans cette société, et même cette représentation qu'elle se retrouve à l'écran, c'est déjà la base. Qu'un enfant ne se demande pas, maman, pourquoi mon ami est brun, pourquoi moi, je suis moi, je suis clair, je suis blanc. Tu comprends. C'est à partir de cet âge-là qu'il faut les éduquer, que nous sommes des êtres humains et nous sommes tout faits différents Et qu'on doit s'assister. Le différent est pareil en même temps, exactement, mais que ces différences-là ne font pas de nous des personnes de moindre qualité prochaine question quelle serait la micro agression la plus frustrante et ou aussi la plus drôle que tu aies jamais reçu?

Speaker 1:

les deux la plus drôle, la plus frustrante on va commencer par la plus frustrante.

Speaker 2:

La plus frustrante c'était lors d'un tournage je ne dirais pas quelle émission mais sur un plateau de tournage, un certain monsieur que je ne dirais pas son titre ni son nom si c'est un producteur réalisateur on va être dans le trouble.

Speaker 2:

En tout cas, on ne veut pas être dans le trouble. Anyways, petite clé, cette chaîne n'existe plus. Ah, là, là, ouais, c'était sur l'ordre d'un plateau de tournage. Je m'en allais faire mon one take, justement, et puis je crois que j'ai balbutié. Là, tu sais, des fois, t'as des petits moments de gêne, genre, tu te passes toi même je comprends pas qu'est-ce que tu dis article, des moments de gêne, tu te passes toi-même, comment, je ne comprends pas ce que tu dis.

Speaker 2:

Articule, tu parles comme un babouin, puis là, c'était le temps que tu réagisses. On te dit ben là, c'est à toi, c'est à toi sur le plateau, dans 5, 4, toi, bonjour, mon nom est Richesse, tu comprends, comme t'as même pas le temps de 5, comme de de prendre l'information de ce qui vient de se passer exactement, tu sais juste qu'on vient te donner ça, puis, paf, on te rentre en dedans. Ok, c'est à toi, sur le tournoi, fait que tu dois garder ton côté professionnel. Mais je m'en souviens que ça m'avait tellement comme cherché, tellement venu me chercher, parce que j'étais comme. Je sais que je parle bien, je sais que j'articule Peut-être à ce, mais après ça, je ne suis pas raciste, moi. Après ça, non. Mais moi, j'ai de la famille qui est noire là.

Speaker 1:

On n'est jamais raciste.

Speaker 2:

Moi, j'ai des amis qui sont haïtiens. Là, c'est beau, moi aussi. J'en ai des amis québécois, j'en ai des amis français, j'en ai des amis du Bangladesh, mais jamais je vais les comparer à un animal, Jamais, non je ne sais pas.

Speaker 1:

Puis la plus drôle, s'il y en a une drôle, je ne sais pas.

Speaker 2:

La plus drôle. Il faut que je me reprenne, parce que je suis partie dans l'émotion de ça. Je suis partie dans l'émotion, ok, on redescend.

Speaker 1:

En tout cas La plus drôle micro-agression que j'aurais eu pendant que tu réfléchis, je vais te dire moi, c'est même pas la mienne, c'est Christelle qui nous a raconté, mais j'en reviens jamais à chaque fois. C'est quelqu'un qui a demandé à Christelle est-ce que nous, les noirs, comme on a les plus grosses fesses, est-ce qu'on chie plus? What the? La question, c'est pourquoi tu penses à convier les Noirs, pourquoi tu es chez toi à te demander, me demandes, si vous chiez beaucoup. C'est l'épisode 2. Oh.

Speaker 2:

The Black Girl. C'est vraiment l'épisode 2 en plus. Je sais, je suis en train de vous regarder. Je suis pas un haters. Je suis pas un haters, je suis abonné à votre chaîne. Je ne suis pas un haters. So much love.

Speaker 1:

Le mot que vous avez de répéter, c'est vous rappeler. C'est vraiment l'épisode 2. Je suis contente. Oui, je sais, oui, j'ai dit que j'allisode 2.

Speaker 2:

Je suis contente. Yeah, no, yeah, i told you, i watch you girls. Tu me croyais pas. Ah, bon le vent, je dis tout le temps.

Speaker 1:

Non, je crois, mais c'est juste que je pense pas que les gens se rappellent de toutes les niaiseries qu'on dit t'sais, Moi je me rappelle, C'est pour ça.

Speaker 2:

Je me rappelle, je me rappelle, je me rappelle, je suis con. Vous avez commencé en 2020. C'est vraiment l'épisode 2, les enfants. Vous avez commencé en 2020.

Speaker 1:

Jan-Juillet 2020.

Speaker 2:

Vous êtes sur votre cinquième année.

Speaker 1:

Voilà, on est vieilles maintenant. C'est un grand bébé. Notre bébé peut aller au primaire.

Speaker 2:

Vous êtes encore un bébé au niveau médiatique, mais vous ne prenez plus le biberon, là, vous mangez de la nourriture consistante. On commence à manger. Puis, bientôt, avec les grands contrats, because we're calling rich, on appelle toutes les ânes de ce monde Come here.

Speaker 1:

Les ânes, venez sponsoriser Venez sponsoriser here.

Speaker 2:

On va être ton Brad Pitt. Venez sponsoriser Anne. On va être ton Brad Pitt. Anne, come here, baby. Oh, si seulement Non, mais j'essaie de penser une micro-agression qui aurait été drôle. Peut-être pas drôle, mais que j'ai pris ça à la légère. C'est-tu tes vrais cheveux?

Speaker 1:

Elle en vient quand même souvent. Ils aiment ça demander ça. Je n'aime pas ce que ça change dans la vie du monde, mais ils aiment ça demander ça.

Speaker 2:

Moi, j'aimerais ça que vous alliez demander ça à une femme juive, mais ils n'eront pas Sur ce Prochaine question. J'en trouvais bien drôle. J'en trouvais bien drôle.

Speaker 1:

En plus, c'est. C'est vrai, hein? Imagine l'audace Wow. En tout cas, c'est vrai. Qu'est-ce que tu penses de la tendance des marques mainstream à s'inspirer de cultures racisées sans en rendre hommage?

Speaker 2:

Qu'est-ce que je pense de ce genre d'entreprise qui font ça? Écoute, moi je n'ai pas réponse que je trouve ça beau de voir d'autres cultures, d'autres nations célébrer la culture de quelqu'un d'autre. Ok, en reprenant un peu ce qui s'est fait dans la culture, dans l'histoire. Mais la bémol, là-dedans, le problème, c'est vraiment le manque de reconnaissance et le fait que ces entreprises-là ne vont pas contribuer à l'essor de cette communauté. Par exemple, on va dire les cheveux «stitch», par exemple les cheveux afro, on sait que c'est un trait vraiment négroïne, c'est un trait qui est apparenté aux personnes noires. Maintenant, on va dire j'ai vu des Asiatiques, à un moment donné, c'était une tendance, ils ont commencé à faire des cheveux afro à l'aide d'une technique où ils mettaient des gens de curl, puis ça faisait vraiment que les cheveux devenaient afro, pas juste bouclés, mais la texture de l'afro.

Speaker 2:

Ben, ça aurait été le fun que ces personnes-là qui exploitent le cheveu afro, qui est naturel chez le noir, mais puissent se dire regarde, de l'argent qu'on va se faire en refaisant, en donnant ce service, on va prendre un pourcentage pour redistribuer à la communauté noire, puisqu'on reconnaît que ça vient d'eux, par exemple, que ce soit des bijoux traditionnels africains, que ce soit des vêtements, des souliers, des modes, des façons d'être, du hip-hop, la musique, peu importe. Ça serait juste bien que ces grandes entreprises-là puissent redonner, réinvestir dans la communauté, source duquel qui s'inspire, parce qu'on prend beaucoup chez nous et finalement, on n'a rien. Mais nous, en tant que telles, est-ce qu'on peut aller s'approprier à tes souhaits? Est-ce qu'on peut aller s'approprier la culture caucasienne?

Speaker 1:

Bon Sans se faire lécher.

Speaker 2:

Sans se faire lécher.

Speaker 1:

Mais ça, l'affaire, c'est que moi, ce qui me tue aussi, il y a des choses qui, comme tu dis, en plus, moi ce qui me fait rire, ça ne me fait pas rire en tout, mais tu comprends pas ce que je veux dire. Ils viennent chez nous, mettons prendre des affaires, ils s'approprient des affaires. On dit hé la gang, appropriation culturelle, c'est pas qui capotons. Ensuite, ils viennent nous voir avec le reproche inverse Mais vous avez les cheveux lisses. La blague, monsieur, c'est que quand tu forces des gens à avoir des cheveux lisses parce que sinon ils n'ont pas d'emploi, tu ne peux pas ensuite leur dire que vous avez volé les cheveux lisses, si on n'était pas discriminés sans cheveux lisses on les cheveux lisses.

Speaker 2:

Effectivement, et c'est encore très courant dans quelques, même en Haïti, jusqu'à nos jours, des jeunes filles sont encore obligées de mettre de la permanente pour être acceptées dans certains collèges français. Est-ce que c'est normal? Nous, on reconnaît toute l'histoire de la permanente. Qu'est-ce que ça fait sur le cheveu, comment ça détruit le, le cœur chevelu, mais que cette loi soit encore imposée. Donc, est-ce qu'elle vient des Noirs, cette règle-là? Pas du tout. Est-ce que les Noirs, dès le départ, voulaient ressembler à l'homme blanc? Pas du tout. Mais c'était comme les critères de beauté, les barèmes de beauté étaient ressemblants à ce qui s'apparentait à être nos maîtres. Maintenant qu'on est affranchis, on peut-tu s'affranchir, même mentalement, de toute cette déséquilibre mentale, de ce poids que le racisme continue à ravager encore nos jeunes et notre communauté. Je ne parle pas juste de la communauté noire, je parle de maghrébiennes, autochtones, latines, tant d'immigrants arabes, tant d'immigrants viennent et subissent à longueur de journée ce poids.

Speaker 1:

Mais tu vois, j'ai une autre question. des fois qui me vient, j'avais vu sur TikTok et là la gang, c'est ça. je ne nous comprends pas à des mouches, je vais te donner un exemple par rapport à les mouches.

Speaker 1:

Je ne nous compare pas à des mouches, tu vas me dire, après les noirs, c'est des mouches pour vrai. On va se battre donc, parce que je sais qu'il y a quelqu'un qui va me dire ça. Je sais très bien, là, sur YouTube, il y a des fous je connais pas encore l'environnement YouTube, but I'm going there regarde la majorité de mes gens sur YouTube, c'est des nice, c'est une belle petite famille, mais il y a toujours deux, trois clones.

Speaker 1:

Donc, j'avais vu ça sur TikTok une expérience, expérimentation je ne sais pas ce qu'est la traduction où ils avaient mis des petites mouches mouches à fruits dans un bocal avec le couvercle fermé, puis les mouches essayaient de sortir. Ils allaient toujours taper le plafond du bocal, puis, après, comme une semaine ou après un certain nombre de temps, x, les mouches n'allaient plus vers le top parce que c'était fermé. Maintenant, tu le sais, qu'il n'y a rien en haut, ils ont ouvert le couvercle, puis les mouches n'essaient-ils pas de sortir Des Est-ce qu'il n'est pas de sortir? Des fois, je me demande Oui, on a des plafonds qui nous empêchent d'avancer 100% du temps, mais est-ce qu'aussi, des fois, on s'empêche nous-mêmes parce qu'on pense qu'il y a un plafond? As-tu cette impression-là, un peu, avec toutes les communautés marginalisées, tu sais, en général, Dans le fond, oui et non.

Speaker 2:

Est-ce que le plafond existe parce que on s'imagine qu'elle est là, ou bien qu'on le ressent, ou bien c'est parce qu'on manque de crâne et on ne va pas défoncer la porte, ou bien qu'on ne la crée pas à notre propre porte. Je vais m'expliquer là-dessus. C'est que je vais devoir revenir un peu à mon adolescence. C'est que, avant Joy Floyd, par exemple, j'ai jamais vraiment le cas du racisme. Ce n'est pas quelque chose qui m'a préoccupée. Et si j'ai vécu le racisme, on va dire que dans ma tête à moi, dans mon esprit, c'est que je n'étais pas consciente de cette forme de racisme parce qu'elle n'était pas nécessairement directe. C'est souvent des micro-agressions et, malheureusement, je manquais de discernement. Donc, je ne discernais pas un compliment d'une attaque, par exemple avec mon nom de famille.

Speaker 2:

Quand je postulais à des postes ce que je n'ai jamais eu de barrière je ne me suis jamais empêchée d'aller frapper aux plus grandes portes multinationales, que ce soit fédérales, provinciales, municip, municipal, name it. Là, dans le monde juridique, je me suis jamais arrêtée. Que ce soit le monde bancaire, peu importe, je me suis jamais arrêtée. J'envoyais mon CV Et j'ai des très bonnes entrevues. Je suis quelqu'un qui est pas gênée, je m'exprime bien, let's go. Donc, quand j'arrivais en face-à-face heureusement bien propre, mais je veux dire, ils étaient toujours surpris. Ils étaient comme ah, vous êtes noirs. Tu sais, ils nommaient deux, trois fois mon nom, puis j'étais comme c'est moi, c'est moi. Puis, ah, vous êtes noirs.

Speaker 1:

Imagine la déception là, quand tu penses que c'est genre une blonde qui arrive.

Speaker 2:

Puis là, t'es comme ah, t'as 19 ans, t'as 20 ans, t'es pas préoccupée par le racisme, tu sors fraîchement de l'école, tu veux juste réussir ta carrière, tu veux prouver à tes parents OK, je vais avoir une job sérieuse, finis les petites jobines. Tu vois pas tout ça. Ou bien, par rapport à mon nom, je trouvais que ça biaisait les données Et la manière que je parlais aux gens, que je m'exprimais, ça les donnait de la confusion dans leur camp, parce que quand j'arrivais, c'était une bonne haïtienne noire qui se présentait devant eux, puis ils étaient vraiment confus. Ok, ça, c'est une chose. Excuse-moi, j'ai eu une notification Ensuite de ça.

Speaker 2:

Après les entrevues, il y avait, tu sais, comme l'ambiance au travail, tu sais, ça donnait que j'étais souvent la seule noire dans un certain type d'environnement très fermé, fait que c'était comme, je me sentais comme le cobaye de la place. Ça veut dire qu'elle, c'était le prototype 1 de la femme noire. Puisqu'elle nous correspond, puis qu'elle s'exprime comme nous, ça veut dire qu'on va voir comment on peut niaiser avec elle un peu. Puis, si elle accepte certaines façons d'être de nous, ça veut dire que c'est comme ça que les autres Noirs sont. Mais, tu sais, je ne suis pas la représentante de tous les Noirs.

Speaker 2:

Ce n'est pas parce que je suis Noire que j'aime exactement tous les mêmes styles musicaux. J'aime bien le compas, mais je kiffe pas tout le temps le compas. J'écoute le hip-hop, mais je suis sélective dans mes hip-hop. J'aime le R&B, mais, tu sais, c'est souvent comme si on est cliché. Puis, voici la noire qu'on veut, et elle doit correspondre à ça. Oh, elle a les cheveux naturels.

Speaker 2:

Le Sur elle, le petit pompon derrière, c'est bien cute, ça, c'est une vraie noire, elle. Elle n'a pas les cheveux de. Tu comprends, souvent, j'ai joué ce rôle-là, sans m'en rendre compte, jusqu'à ce que, vraiment, l'enjeu du racisme devient vraiment national, avec Joy Flo, d'une certaine manière, où, là, j'ai eu la dégoûtance, comme j'ai eu le dégoût de voir que, wow, on est encore dans ce monde-là. J'étais vraiment surprotégée dans un petit monde à part. Tu sais que j'aurais dû continuer à acheminer là-dedans, mais j'aurais été dans la moule qu'on m'aurait donnée. La forme qu'on m'aurait donnée, c'est celle-là que j'aurais suivie, tandis que là, quand tu t'as franchie, tu prends ta moule à toi, tu formes tes rondeurs à toi, puis tu t'acceptes de même. C'est ça que la société d'aujourd'hui va devoir accepter la différence.

Speaker 1:

J'aime ça. C'est une excellente réponse à ma question. La prochaine, c'est à ton avis? c'est quoi la différence entre un commentaire qui est légèrement déplacé et un commentaire qui est complètement inacceptable.

Speaker 2:

Selon moi, un commentaire déplacé, ça serait un commentaire. On va dire anodin, quelqu'un qui manque d'éducation, quelqu'un qui fait une gaffe, par exemple. Il n'y a pas de malice derrière, mais elle a un peu pas. Idiote. Je ne veux pas être méchante, de même, mais maladroite. La personne est un peu maladroite dans ses propos, c'est ça, tandis que quelqu'un qui vient pour détruire ton caractère, te diminuer, ça, vraiment, c'est inacceptable. Dans les deux cas, ça a quand même des conséquences. Un a une conséquence vraiment dure, directement, l'autre à long terme. Les deux cas ont quand même des conséquences et, encore une fois, il est important d'éduquer les gens. Il faut éduquer autant nous-mêmes qu'il faut s'éduquer, mais il faut éduquer l'autre à notre réalité, parce que si on n'établit pas des grandes communications, des grandes conversations sur le racisme, on ne va pas enrayer un problème qui perdure.

Speaker 1:

Mais tu vois, pendant que tu dis ça, tu vois un peu comment les gens parlent de racisme autour de toi, sur les réseaux, à l'école, etc. Comment tu changerais les choses. Est-ce qu'il y a des choses que tu changerais, même sur la manière qu'on aborde le racisme? Puis, si oui, toi tu ferais quel genre de changement?

Speaker 2:

Bien, le changement, pour moi, ça commence avec les jeunes à l'école. Dans les institutions aussi, il faut apprendre C'est comme si le gouvernement a pu le reconnaître après les histoires de Joy Floyd que le racisme systémique existe. On voit maintenant des regroupements qui gagnent des causes à la cour, qui attendent encore de se faire payer. Mais, rendu là, il faut que la conversation soit différente. On n'est plus en train de prouver que le racisme existe, on sait qu'elle existe, on la vit. Maintenant, comment on fait pour alléger cette souffrance? Parce que l'individu, c'est une chose, mais c'est la collectivité qui le paye. Les manifestations, c'est la collectivité, c'est la communauté, c'est les différentes communautés, que ce soit autochtones, latines, arabes, peu importe, c'est nous qui payons ça.

Speaker 2:

Ensuite, une société dysfonctionnelle fait en sorte qu'encore plus de chaos va s'installer. Fait que moi, mon approche, ça serait vraiment par l'éducation. Que ça soit même un musée du racisme, là, pourquoi pas? C'est, il y a bien. Tu sais, en été, j'ai été visiter un musée au Vieux-Port où on voyait l'histoire de Montréal. Pas juste, pas juste, ok, jacques Cartier, non, non, non. On voyait comment les habitants de Montréal habitaient, savaient de quoi de leur chambre, savaient de quoi c'est quel type, savaient de quoi leurs ustensiles. Puis le monde s'habillait aussi comme les Montréalais de ces époques-là. Puis, c'était vraiment le fun parce que t'apprenais, mais en même temps, c'était comme un jeu qu'ils découvraient. Si le monde pourrait s'habiller en esclave en chaîne pendant une heure de temps et faire cette expérience-là et en apprendre, je crois qu'on sortirait de là moins niaiseux. Mais faut-il aller aussi extrémiste? Je ne le crois pas. Mais des fois, il y a des. T'as beau éduquer les gens en parole, tant qu'ils ne le vivent pas, ils ne savent pas.

Speaker 1:

Tu vois? OK, j'aime ça de bien illustrer les choses. Je ne suis pas en désaccord Maintenant.

Speaker 2:

Sans les fouets, par exemple, sans les fouets de personne.

Speaker 1:

Je te jure, sauf ceux qui veulent. Bon, je vais aller chez Eros et compagnie pour acheter des fouets. Sauf ceux qui veulent Bon Une question. Je vais aller chez Ross Company pour acheter des fouets avec le code BGFL.

Speaker 3:

Je vais juste rappeler notre sponsor.

Speaker 1:

mais aussi, on va conclure, avant d'aller sur Patreon pour un petit rapid fire question exclusif. Pour conclure, je demanderais dans le fond, toi, pour parler à nos gens qui écoutent, c'est pas tout le monde qui est une femme noire qui écoute, apparemment, c'est pas tout le monde qui est racisé non plus, mais c'est pas tout le monde qui est une femme noire. Donc, si jamais il y a des gens dans le public qui sont ouverts d'esprit, qui veulent être plus ouverts d'esprit, mais qui ont peur de faire des faux pas, qu'est-ce que tu leur conseillerais un peu?

Speaker 2:

Ce que je conseillerais vraiment à tout le monde, c'est de ne pas avoir peur, puis d'engager la discussion, et pas peur de commencer par votre cercle, votre petit cercle à vous. Parlez-en aux gens, même si c'est malaisant. Tu sais, t'es une jeune fille de 16 ans. parle-en à tes parents, parle-en à tes grands-parents, parle-en à un professeur, questionne-les sur cet aspect, sur ce dilemme. Qu'est-ce que tu comprends pas? Qu'est-ce que t'aimerais mieux comprendre du mot raciste? et c'est quoi la solution? puis, comment participer à arrêter cette forme de discrimination? c'est vraiment ça, de ne pas avoir peur.

Speaker 1:

il faut en parler pour les gens sur Youtube. C'est la fin pour vous. Merci, Richesse, d'être venu nous parler. Est-ce qu'il y a un endroit où on peut te suivre?

Speaker 2:

donc, pour tous ceux et celles qui aiment mon vibe, je suis Richesse. Vous pouvez me follow sur toutes les plateformes. On parle de TikTok, instagram, facebook, linkedin, instagram. Je suis Richesse avec un Y ou richesse en demi. J'espère que ça va être écrit dans les sous-titres je suis richesse et richesse en demi. Cherchez-moi, je suis partout, je suis disponible, je suis accessible et, qui sait, on se verra dans un nouveau podcast exactement. Bisous, bisous, bisous. Quel cœur.